Le mort vivant

Steed finds a mine of information — Emma goes underground
Steed découvre une mine d’informations — Emma descend sous terre.

Scénario

Brian Clemens

Supervision du scénario

Prénom Nom

Réalisation

John Krish

Décors

Prénom Nom

Producteurs

Albert Fennell
Brian Clemens

111

Le mort vivant — The Living Dead

Décembre 1966/janvier 1967 — Saison 1967 — Nº7

Résumé de l’épisode

Steed et Emma se rendent à la campagne pour enquêter sur des rumeurs de fantôme dans la chapelle privée du duc de Benedict. Deux autres enquêteurs, Mandy McKay de FOG (Amis des Fantômes) et Spencer de SMOG (Mesures Scientifiques des Fantômes), se joignent à l’enquête. Le récit du fantôme semble corroboré par l’aubergiste Hopper, mais le gardien de la chapelle, qui prétendait l’avoir vu, se rétracte. Sur place, Steed et Emma soupçonnent que Masgard, l’intendant influent du 16ᵉ duc, cache quelque chose dans la cave à vin du domaine. Spencer, équipé pour enregistrer des bruits, passe la nuit dans la chapelle, mais est retrouvé mort, poignardé avec une épée.
La nuit suivante, Mandy et Emma surveillent la chapelle. Mandy prétend qu’Emma a été enlevée par un fantôme. Le gardien de la chapelle révèle que les mineurs supposément morts il y a cinq ans dans une catastrophe sont encore vivants dans la mine. Avant de pouvoir en dire plus, il est abattu. Steed, accompagné de Hopper et de Mandy, explore la mine. Ils découvrent une rue souterraine et des prisonniers enchaînés, dont Rupert, l’ancien duc de Benedict, censé être mort. Masgard révèle que cet abri nucléaire, construit par des esclaves, accueillera une armée après une attaque nucléaire sur la Grande-Bretagne.

Emma s’échappe, neutralise Mandy, et sauve Steed d’un peloton d’exécution. Avec Rupert, ils fuient par un ascenseur spécial, le sabotent pour piéger Masgard et Mandy. À la surface, le 16ᵉ duc est stupéfait de revoir son cousin soi-disant mort.

Le mot de la fin

Mrs. Peel, vêtue d’une salopette blanche, examine la Bentley de Steed et y découvre quelque chose d’anormal ! « Ghosts, Sir. You’ve got ghosts in your engine. » (« Des fantômes, monsieur. Vous avez des fantômes dans votre moteur. »)

Mrs Peel, We’re needed!

Alors qu’elle roule sur une route de campagne, Mrs. Peel s’arrête à un feu rouge. Lorsque le feu passe à l’orange, on peut y lire « Mrs Peel », puis, sur le vert, « We’re needed ». Évidemment, c’est Steed qui est derrière tout ça…

Script

Le site The Avengers de Piers Johnson propose le script original de cet épisode (format PDF).

à propos de cet épisode
  • Le scénario de Brian Clemens est basé sur une histoire d’Anthony Marriott, auteur de la pièce de théâtre No Sex, Please, We’re British (Pas de sexe, s’il vous plaît, nous sommes anglais).
  • On trouve de nombreux points communs entre cet épisode et Voyage sans retour de la saison précédente.
  • Commentaire de Patrick Macnee pour cet épisode : « Nous considérions que la relation physique entre Steed et Emma allait de soi. Des scènes intimes auraient été déplacées et auraient alourdi l’intrigue. Nos rapports étaient courtois et légèrement ambigus, ce qui convenait à l’époque et à la série. » (Source : bonus DVD)
  • La séquence finale, où Mrs. Peel abat le peloton d’exécution, fut jugée trop violente et interdite aux États-Unis. La version américaine propose donc un passage où l’image disparaît… mais pas le son !
  • On peut voir, dans une partie de cet épisode, un hommage aux films d’horreur qui faisaient la renommée de la Hammer. Hammer Films est un studio de production britannique spécialisé dans les films d’horreur, crée en 1934 et qui connut son heure de gloire entre 1955 et 1970. Un nombre impressionnant de réalisateurs et de comédiens ont travaillé pour la firme. Parmi les réalisateurs, on peut citer Terence Fisher, Freddie Francis, Roy Ward Baker, Val Guest, Don Sharp, John Gilling et Joseph Losey. Parmi les scénaristes, on trouve Jimmy Sangster, Sid Collin et Val Guest. Quant aux comédiens — une liste longue et prestigieuse —, on retiendra surtout les deux vedettes maison, Christopher Lee et Peter Cushing, mais également Julian Glover et Barbara Shelley (Bons baisers de Vénus). La Hammer, incapable de se moderniser et de s’adapter aux nouvelles technologies, s’éteint en même temps que celui qui avait contribué à son succès : Terence Fisher.
Continuité
  • Commentaire de Cyd Child, doublure de Diana Rigg, à propos de la fameuse scène d’action ratée : « Dans la scène de la cellule, je devais soulever le geôlier et tourner sur moi-même, et mon visage était visible. Lors de la diffusion, ce fut la panique : on craignait que les spectateurs découvrent que Diana était doublée, ce que nous voulions absolument éviter. Finalement, personne n’a rien remarqué ! » (Source : bonus DVD)
  • Les costumes des gardes, en particulier les casques, semblent être des vestiges du film Fahrenheit 451. Le tournage de cet épisode s’est déroulé du 12 janvier au 22 avril 1966, aux studios de Pinewood ainsi qu’en extérieurs, autour de Londres. Fahrenheit 451 est un film britannique de science-fiction réalisé par le cinéaste français François Truffaut et sorti en 1966. Il s’agit de l’adaptation du roman éponyme de Ray Bradbury.
  • C’est la deuxième fois que Steed échappe de justesse au peloton d’exécution, la première étant dans l’épisode Esprit de corps avec Honor Blackman en 1964.
Observations
  • Steed mélange ses classiques : « Exit » n’est pas un terme grec (exodus), mais dérive du verbe latin exire, conjugué.
  • FOG n’a rien à voir avec le brouillard : c’est l’acronyme de Friends Of Ghosts, tandis que SMOG signifie Scientific Measurement Of Ghosts.
  • L’inscription sur la pierre tombale : « Rupert Staplow, the fifteenth Duke of Benedict. His body lies we know not where, lost in the Benedict mine disaster. »
  • Sur les cartons, on peut lire : « Handle with care – McC.T. Ltd, Sun Tan Lotion. » Une crème solaire écossaise !
Les voitures
  • Texte
La mode Avengers
  • Mandy Mackay porte le manteau de fourrure noir et blanc que Mrs. Peel arborait dans la saison 1965/66 !
Lieux de tournage
  • Texte
Distribution

Masgard : Julian Glover
Mandy : Pamela Ann Davy
Geoffrey Howard : Marion Crawford
Kermit, le hermite : Jack Woolgar
Hopper : Jack Watson
Rupert : Edward Underdown
Olliphant : John Cater
George Spencer : Vernon Dobtcheff
Tom : Alister Williamson

Non crédités

Prénom Nom : rôle

Déjà vus dans…

Julian Glover : Un Steed de trop, Double personnalité, Mademoiselle Pandora
Marion Crawford : Les espions font le service
Jack Watson : La poussière qui tue
Edward Underdown : Cœur à cœur
John Cater : Le cocon, Mort en magasin
Vernon Dobtcheff : Avec vue imprenable, Haute tension
Alister Williamson : Neige brûlante, Brought to Book

Les acteurs
  • Vernon Dobtcheff (né en 1934, France) a joué dans plus de 250 films et séries. Au cinéma, il figure notamment dans The Assassination Bureau (avec Diana Rigg), Le Crime de l’Orient-Express, L’Espion qui m’aimait et Le Nom de la rose. À la télévision, il a participé à des séries comme Le Saint, Les Champions, Poigne de fer et séduction, Le Retour de Sherlock Holmes, ainsi qu’à deux épisodes de l’excellente série française Les Brigades du Tigre… mais aussi à un épisode de l’exécrable Marie Pervenche!
  • Julian Glover (né en 1935) est une figure emblématique de The Avengers. Habitué des séries britanniques depuis les années 1960, il a joué dans Le Saint, Les Champions, Jason King, Paul Temple, Regan, Taggart et Cadfael. Au cinéma, il a marqué les années 1980 avec des apparitions dans L’Empire contre-attaque, Rien que pour vos yeux et Indiana Jones et la Dernière Croisade. On a pu le voir récemment au cinéma dans L’Ombre d’un mensonge de Bouli Lanners (2021) ou encore dans Tár de Todd Field (2022). Deux films remarquables.
  • Jack Watson (1915–1999) a servi comme instructeur dans la Royal Navy pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les petites phrases
  • Texte
Adaptation française
  • Texte
Adaptations radiophoniques

Texte

Sonothèque
DVD / BLU—RAY
  • Texte
Titres dans les autres langues
  • Allemagne : Der Geist des Duke von Benedict
  • Italie : Il morto vivente
  • Espagne : El muerto viviente
  • Hollande : De levende doden
Contexte
  • Texte