Sydney Newman

On associe souvent la paternité de Chapeau melon et bottes de cuir à Sydney Newman, directeur des dramatiques d’ABC Television. Mais qu’en est-il exactement ?

Producteur et scénariste canadien, Sydney Cecil Newman a profondément marqué la télévision britannique des années 1950 et 1960. Né à Toronto dans une famille juive d’origine russe, il débute comme dessinateur et monteur au National Film Board of Canada (de 1941 à 1952), où il réalise de nombreux documentaires pendant la Seconde Guerre mondiale. Après un passage de 1952 à 1954 au Canadian Broadcasting Corporation (CBC, service public de radio télévision) (où il contribue à la popularité des dramatiques télévisées), il part en 1958 pour la Grande-Bretagne.

En 1958, chez ABC Weekend TV, Sydney Newman prit la direction d’Armchair Theatre, la contribution de la chaîne au réseau ITV du week-end. Il y imposa des textes originaux et réalistes, révélant des auteurs comme Alun Owen, Harold Pinter, Angus Wilson ou Peter Luke. Avec des audiences dépassant régulièrement les 15 millions de téléspectateurs, l’émission se hissa souvent dans le Top 10.

En 1988, il se remémorait son arrivée en Grande-Bretagne : « Je trouvais ce pays profondément dominé par les classes. Le seul théâtre légitime relevait du genre “anyone for tennis”1, offrant une vision condescendante des classes populaires. Les drames télévisés étaient des adaptations de pièces, portant invariablement sur la haute société. J’ai dit : “Au diable les classes supérieures : elles n’ont même pas de télévisions !” »2

Ryan Danes, auteur du livre The Man Who Thought Outside the Box: The Life and Legacy of Doctor Who Creator Sydney Newman (2017), rappelle que Newman avait travaillé dans des cinémas à collecter les billets. Il en profitait pour observer les réactions du public et comprendre ce qui suscitait l’émotion — une expérience qui marquera durablement son parcours.

Armchair Theatre devait donc refléter la réalité de la société britannique. La classe moyenne populaire se trouvait devant la télévision : celle-ci devait leur parler.

Leonard Marsland Gander, alors doyen des correspondants des médias au Daily Telegraph, demanda à Newman : « Comment appelez-vous ce genre de drame ? Ce n’est pas une pièce et ce n’est pas un documentaire. » Newman répondit : « Je suggère que vous l’appeliez “contemporanéité agitatoire” (agitational contemporaneity). » On l’accusa aussitôt de massacrer la langue anglaise. Mais Gander vérifia le mot contemporaneity et découvrit qu’il avait déjà été employé au XIXe siècle par le cardinal Newman (aucun lien de parenté).3

C’est également dans ce contexte qu’il lança une nouvelle série : The Avengers (Chapeau melon et bottes de cuir).

Howard Thomas (1909-1986) était un écrivain, producteur et directeur de télévision. Directeur général d’ABC Television durant toute l’existence de la chaîne, il occupa ensuite le même poste chez Thames Television jusqu’au début des années 1980.

C’est lui qui demanda à Sydney Newman de trouver une solution après l’échec de Police Surgeon. La série, qui peinait à séduire le public, fut en outre menacée de procès par un médecin de la police dont les scénaristes s’inspiraient : bien que déjà largement rémunéré, celui-ci réclamait davantage. L’affaire fut jugée suffisamment sérieuse pour mettre fin au programme.

Howard Thomas se tourna alors vers Newman, directeur des dramatiques d’ABC, afin de concevoir une alternative. C’est à Newman que l’on doit le titre de la nouvelle série, The Avengers (Chapeau melon et bottes de cuir), trouvé en quelques minutes, sans qu’il sache vraiment ce qu’il recouvrait. Un producteur fut aussitôt nommé : Leonard White, qui avait côtoyé Newman au Canada, où il s’était formé au métier de producteur-réalisateur de télévision sous l’égide de la CBC.

C’est également Leonard White qui proposa à Patrick Macnee, qu’il connaissait lui aussi du Canada, de rejoindre l’aventure. L’acteur hérita alors du rôle de John Steed, un personnage mystérieux appelé à devenir la figure emblématique de la série.

Voici ce que raconte Patrick Macnee dans ses mémoires Blind in One Ear (1992), lorsque Leonard White lui proposa le rôle :

« Le partenaire s’appelle Steed. John Steed », m’informa Leonard.
— « Intéressé ? »
Je secouai la tête et répondis que, désormais, je ne travaillais plus qu’en tant que producteur. Leonard me demanda alors ce que j’avais fait depuis la série consacrée à Churchill, et je dus bien admettre : rien. Il ajouta que la décision m’appartenait, bien sûr, mais qu’il me conseillait vivement de considérer Steed. Je n’avais pas vraiment le choix : Noël approchait. J’acceptai donc à contrecœur, persuadé qu’il ne s’agissait que d’un contrat de courte durée.

Patrick Macnee dans ses mémoires Blind in One Ear (1992)

Patrick Macnee enchaîne ensuite avec sa rencontre avec le tumultueux Sydney Newman

C’est alors que je fus mis en contact avec Sydney Newman, que j’avais également connu au Canada. Ses titres de gloire comprenaient d’avoir retransmis pour la première fois le hockey à la télévision canadienne, d’avoir créé Doctor Who et d’avoir inventé le concept de la mini-série. Tantôt charmeur, tantôt explosif, Sydney me rappelait un représentant en aspirateurs, ce qui m’amena à le surnommer « Notre homme à La Havane ».

Il portait aussi des lunettes aux verres semblables à d’énormes réflecteurs. Délibéré ou non, c’était une ruse ingénieuse : lui parler revenait à s’adresser à un miroir sans tain. Ces verres, combinés à un cigare gros comme une cheminée d’usine, une voix assourdissante et un passeport qui semblait estampillé « agent secret », faisaient de Sydney un personnage véritablement impressionnant. Mais ce colosse n’avait pas toujours le dernier mot : on raconte qu’au cours d’une réunion dans un gratte-ciel de Montréal, il devint tellement insupportable que le réalisateur Ted Kotcheff ouvrit une fenêtre, le saisit et le suspendit dans le vide, vingt étages au-dessus du trottoir.

Quoi qu’il en soit, Sydney était bel et bien vivant, son énorme cigare aux lèvres.
— « Bon, alors tu veux jouer John Steed ? »
— « Qui est-ce ? » demandai-je.
— « Le partenaire du héros. »
— « D’accord », répondis-je platement.
— « Quel est ton prix ? » grogna Sydney.
— « Cent cinquante livres, ça vous conviendrait ? »
— « Marché conclu. »

J’avais voulu dire cent cinquante livres par semaine, tandis que Sydney crut que je parlais de cent cinquante livres par épisode, lequel prenait deux semaines à tourner. Il y eut une scène. Accablé par les dettes, je dus tenir bon. Sur le point de céder, je lançai par désinvolture une plaisanterie à propos du gratte-ciel de Montréal. Sydney se mit alors à proférer un flot d’obscénités, me traita d’escroc… et nous fîmes affaire.

Patrick Macnee dans ses mémoires Blind in One Ear (1992)

La série ne fut pas diffusée à Londres dans un premier temps. Le directeur d’ABC, Howard Thomas, s’en explique : « Le refus d’ATV4 de la programmer offrit au show une occasion inattendue de réaliser ce que l’on pourrait appeler un essai provincial — une méthode qu’avait déjà employée Charles B. Cochran, qui rodait ses revues à Manchester avant de les présenter à Londres, face à la critique et au public du West End. »

Ce fut sans doute une bonne chose, car les débuts ne semblaient guère convaincants — même si les vingt premières minutes du programme, qui nous sont parvenues, prouvent le contraire. Dans ses mémoires, Patrick Macnee raconte que c’est Sydney Newman qui désigna le véritable problème de la série : John Steed lui-même. Macnee pensa d’abord à un licenciement, mais Newman l’invita plutôt à repenser son personnage. La suite est connue : John Steed devint Patrick Macnee — à moins que ce ne soit l’inverse —, porté par une inspiration venue notamment du film Q Planes, réalisé par Tim Whelan et sorti en 1939.

C’est ainsi que Patrick Macnee entra sur le plateau, son parapluie et son chapeau melon à la surprise générale. Ian Hendry fut stupéfait, mais pas convaincu. Sydney Newman fit alors son entrée dans le studio. Le producteur s’immobilisa net en le voyant, et Macnee, persuadé d’avoir commis une faute de goût qui mériterait un renvoi immédiat, choisit de réagir avec panache : il inclina gracieusement la tête et souleva son melon en guise de salut. Sydney Newman le fixa un instant, marqua une pause, puis déclara simplement : « Eh bien, au moins, ça a sacrément de la gueule. »

Si Sydney Newman accueille positivement la proposition de Patrick Macnee de donner à John Steed l’élégance que l’on connaît, il a, avec Leonard White, l’idée qui va fonder le style Chapeau melon et bottes de cuir : remplacer le docteur par une femme, en raison du départ de Ian Hendry. Idée totalement révolutionnaire, incongrue, presque risible. L’idée peine à convaincre, et Patrick Macnee cherche déjà un nouveau travail, de préférence dans la production. Mais Sydney Newman renforce son concept et le présente aux dirigeants d’ABC Weekend TV.

Sydney Newman s’inspire de l’insurrection des Mau Mau au Kenya et a lu l’histoire d’une femme redoutable dont la ferme avait été assiégée par des insurgés locaux. Armée d’un fusil dans une main et tenant son bébé de l’autre, elle avait survécu à l’attaque, tandis que son mari et ses autres enfants avaient été massacrés dans le salon de leur bungalow. Fortement impressionné par son courage et son sang-froid, Sydney souhaite introduire un personnage féminin de ce type dans la série : ce sera Catherine Gale.

Sydney Newman concevait Mrs Gale comme une figure féminine absolument révolutionnaire pour la télévision de l’époque. Il l’imaginait à la fois élégante et glaciale, dans le style de Grace Kelly, mais aussi dotée d’un courage et d’une force de caractère hors du commun. Pour lui, elle devait allier intelligence, moralité irréprochable, esprit vif et profonde humanité à des compétences exceptionnelles, allant de la maîtrise des armes à feu au judo, sans oublier une résistance physique et psychologique remarquable. Mrs Gale n’était pas seulement une partenaire pour John Steed : elle incarnait une héroïne capable de rivaliser avec les hommes, apportant à la série un souffle audacieux et inédit, qui allait redéfinir le rôle des femmes à l’écran.

Après la stupéfaction initiale, une réunion à huis clos fut organisée avec Howard Thomas et Sir Robert Clark, directeur général d’ABC Pictures, afin de délibérer sur les élucubrations de Sydney Newman. La réponse fut finalement positive : ils acceptèrent la folle idée de Newman, qui n’hésita pas à les menacer pour la faire valoir. Leonard entreprit alors la tâche enviable d’auditionner certaines des plus belles actrices de Grande-Bretagne pour le rôle phare de Mrs Catherine Gale. La mission n’était pas facile, mais il finit par choisir une actrice remarquable, Honor Blackman, malgré l’avis contraire de Sydney Newman, qui avait expressément précisé de ne pas engager Honor Blackman.

Et, fait rare, Sydney Newman aurait eu tort : la complicité entre Patrick Macnee et Honor Blackman fut immédiate.

Mais pour Sydney Newman, l’aventure ABC Weekend TV s’achève ici : en 1962, Sir Hugh Greene, directeur général réformateur de la BBC, fit appel à lui pour revitaliser la production dramatique à un salaire légèrement supérieur à celui des responsables de la télévision avec lesquels il devait travailler.. Le Daily Mail titra : « La BBC engage un homme issu de la télévision poubelle »5. Une formule qui en dit long sur le mépris que la presse nourrissait alors à l’égard de la télévision commerciale. La BBC pactisait avec le diable. Nommé directeur du département dramatique en décembre, Sydney Newman toucha un salaire supérieur à celui de plusieurs cadres déjà en place. Il posa alors deux jalons majeurs de la culture télévisuelle britannique : The Wednesday Play, vitrine audacieuse de la fiction sociale, et Doctor Who6, conçu à l’attention des jeunes gens pour combler le créneau du samedi après-midi jusque-là déficient en audience, coincé entre les retransmissions sportives et l’émission musicale Six Five Special.

Très vite, Newman jugea l’équipe qu’il avait héritée « trop vieille ». L’extension de 40 % du personnel dramatique, en prévision du lancement de BBC27, lui permit d’injecter du sang neuf. Sa politique novatrice, tournée vers un public populaire et sensible aux réalités contemporaines, lui valut d’être considéré comme « l’agent le plus important dans le développement du drame télévisé britannique ».

The Wednesday Play permit l’éclosion de nouveaux talents. Parmi ses épisodes les plus marquants figurent Up the Junction de Nell Dunn qui abordait le thème des avortements clandestins, et Cathy Come Home de Jeremy Sandford, qui traitait du problème des sans-abri. tous deux réalisés par un jeune Ken Loach. Sydney Newman écrivait alors : « Je suis fier d’avoir contribué à faire reconnaître que l’homme du peuple pouvait être un sujet digne de drame, et pas seulement un ressort comique dans une pièce sur les mœurs de la classe moyenne. »8

Newman fit parfois appel à des réalisateurs indépendants, mais certains abusaient des moyens de la BBC pour des projets coûteux, sans subir de sanctions, contrairement aux réalisateurs salariés dont le budget suivant était réduit.

Cependant, The Wednesday Play suscita l’indignation des puritains menés par Mary Whitehouse9, ainsi que de certains gouverneurs de la BBC. En 1967, à l’expiration de son contrat, celui-ci ne fut pas renouvelé et Newman quitta la BBC.

Concernant Doctor Who, si une grande partie de la conception de la série revient à Donald Wilson, C.E. Webber et d’autres collaborateurs, deux idées majeures portent la marque de Sydney Newman : le TARDIS, machine à voyager dans le temps plus vaste à l’intérieur qu’à l’extérieur, et le personnage du mystérieux « Docteur ». Quant au titre Doctor Who, il ne lui est pas directement attribué, mais Newman ne fut pas étranger à son adoption.

Après avoir défini les grandes lignes du programme, il proposa la production à plusieurs professionnels, qui déclinèrent. Il se tourna alors vers son ancienne assistante chez ABC, Verity Lambert. Sans expérience en matière de production, d’écriture ou de réalisation, elle accepta néanmoins l’offre. Devenue la plus jeune – et la seule – productrice de fiction de la BBC, son choix suscita d’abord le scepticisme, mais elle sut vite s’imposer. Ses décisions l’opposèrent parfois à Newman, notamment sur l’introduction des Daleks, qu’il jugeait trop proches de « monstres aux yeux exorbités ». Leur succès foudroyant finit pourtant par le convaincre.

En 1970, après deux ans à l’Associated British Picture Corporation sans qu’aucun de ses projets n’aboutisse, Newman quitta le Royaume-Uni pour retourner au Canada, jugeant son expérience dans le cinéma britannique comme « une perte de temps futile »

Newman dirige brièvement le Conseil de la radiodiffusion et de la télévision canadiennes, puis le National Film Board. Sa gestion y est controversée, notamment au Québec, où il censure des films jugés politiquement sensibles. Deux ans plus tard, il devint également l’un des directeurs de la CBC.

Anobli par l’Ordre du Canada en 1981, il tente un retour en Grande-Bretagne, où la BBC lui demande même d’imaginer un nouveau départ pour Doctor Who dans les années 1980.

En 1986, le directeur de BBC One, insatisfait de l’état de Doctor Who, écrivit à Sydney Newman pour lui demander des idées de reformatage. La série traversait alors une crise d’audience et sa vedette, Colin Baker, était sur le point d’être renvoyée. Le 6 octobre 1986, Newman répondit en proposant de reprendre la main sur la série en tant que producteur exécutif : il suggérait que Patrick Troughton revienne incarner le Docteur pour une saison, avant que le personnage ne se régénère en une femme — Newman avançant les noms de Joanna Lumley ou Dawn French pour succéder à Troughton. Le directeur de BBC One invita alors Newman à rencontrer le directeur du département dramatique, Jonathan Powell, autour d’un déjeuner afin de discuter de ses idées. Mais la rencontre tourna court : Newman et Powell ne s’entendirent pas et rien de concret n’en sortit. Newman échoua également dans sa tentative de faire figurer son nom au générique de la série en tant que créateur10.

Il s’éteint en 1997 à Toronto, laissant derrière lui une empreinte majeure : un visionnaire qui a su transformer la télévision en un art populaire moderne, avec une influence durable sur les séries et la culture télévisuelle internationale.

Bonus : entretien de Sydney Newman par Frank Gillard au sujet de Doctor Who en 1984. Vidéo de 5 minutes, mise en ligne sur le site de la BBC en 2021.


  1. L’expression Anyone for tennis? est une expression anglaise principalement du XXe siècle. Elle évoque un stéréotype de la classe supérieure, superficielle et oisive. ↩︎
  2. The Man Who Thought Outside the Box: The Life and Legacy of Doctor Who Creator Sydney Newman, de Ryan Danes, sort le 22 avril 2017 ↩︎
  3. Source : Nécrologie : Sydney Newman par Leonard Miall parue le mardi 4 novembre 1997 dans The Independent ↩︎
  4. ATV est la franchise d’ITV chargée de diffuser sur Londres le week-end. Elle fait partie des Big Four ↩︎
  5. Source : abcatlarge.co.uk ↩︎
  6. Doctor Who est diffusée depuis le 23 novembre 1963 sur BBC One et reste, à ce jour, la plus longue série télévisée de science-fiction jamais produite. Le concept de « régénération » permet au Docteur de changer d’apparence (et d’acteur) à chaque blessure grave ou situation proche de la mort, assurant ainsi la longévité de la série. Après une pause entre 1989 et 2005, la série a fait son retour, s’adaptant aux époques modernes tout en conservant ses éléments emblématiques. Aujourd’hui, elle est disponible sur Disney+ et, plus ponctuellement, sur France Télévisions. ↩︎
  7. BBC2 a été lancée le 21 avril 1964. En France la deuxième chaîne, d’abord lancée officiellement le 10 septembre 1959 à Paris, ne fut diffusée à l’échelle nationale qu’à partir du 25 juillet 1964, sous le nom de « deuxième chaîne de la RTF ». Elle devint la « deuxième chaîne couleur de l’ORTF » le 1er octobre 1967. ↩︎
  8. Source : article paru dans Starburst magazine Sydney Newman – The Man Who Made WHO par J. R. Southall ↩︎
  9. Mary Whitehouse (née Hutcheson, 1910-2001) était une militante britannique pour les valeurs morales et la décence religieuse, surtout dans les médias audiovisuels. En 1965, elle fonda la National Viewers’ and Listeners’ Association et en devint la première présidente. ↩︎
  10. Dans l’épisode de Doctor Who diffusé en 2007, « Human Nature », le Docteur — devenu humain sous l’identité de John Smith — évoque ses parents, Sydney et Verity, clin d’œil rendant hommage à la fois à Sydney Newman et à Verity Lambert. ↩︎

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